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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 13:55
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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 21:09

À la suite d’une naissance ou de l’adoption d’un enfant de moins de 16 ans, tout(e) salarié(e) peut bénéficier d’un congé parental d’éducation lui permettant d’interrompre ou de réduire son activité professionnelle pour élever cet enfant.

 

Pour avoir droit à ce congé, l’intéressé(e) doit avoir un an d’ancienneté au minimum dans l’entreprise à la date de la naissance ou de l’arrivée au foyer de l’enfant adopté.

 

 

 

Quels salariés ?

 

Homme ou femme, parent naturel ou adoptif, tout salarié peut bénéficier d’un congé parental d’éducation s’il justifie d’un an d’ancienneté dans l’entreprise à la date de la naissance de l’enfant ou, en cas d’adoption, de son arrivée au foyer (avant l’âge de 16 ans).

 

 

 

Comment prendre le congé parental ?

 

Deux modalités de congé parental existent :

 

  • le congé total, durant lequel le contrat de travail est suspendu ;

 

  • le travail à temps partiel : la durée doit être d’au moins 16 heures par semaine. Le (la) salarié(e) peut choisir la durée du travail qui lui convient ; en revanche, la répartition des horaires doit être fixée en accord avec l’employeur (à défaut d’accord, cette répartition relève du pouvoir de direction de l’employeur).

 

 

 

Quelle est la durée du congé parental ?

 

Le congé parental a une durée initiale d’un an au maximum. Il peut être prolongé 2 fois, sans toutefois excéder la date du troisième anniversaire de l’enfant.

En cas d’adoption, le congé ne peut dépasser :

 

  • une durée de 3 ans, si l’enfant était âgé de moins de 3 ans à son arrivée au foyer ;

 

  • une durée d’un an, si l’enfant était âgé de plus de 3 ans et n’a pas encore atteint l’âge de 16 ans révolus.

En cas de maladie, d’accident ou de handicap graves de l’enfant, la durée du congé parental ou de la période d’activité à temps partiel peut être prolongée d’un an.     À chaque renouvellement, le (la) salarié(e) peut transformer son congé parental en activité à temps partiel ou son activité en temps partiel en congé parental.

 

 

 

Le congé parental peut-il être refusé ?

 

Le congé parental est de droit, quel que soit l’effectif de l’entreprise. L’employeur ne peut donc pas le refuser.

 

Quelles sont les formalités ?

 

Le (la) salarié(e) doit simplement informer son employeur par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge précisant le point de départ et la durée du congé choisi.

Cette information doit être faite :

 

  • soit un mois avant la fin du congé de maternité ou d’adoption ;

 

  • soit deux mois avant la prise du congé si celui-ci ne débute pas immédiatement après le congé de maternité ou d’adoption.

Pour chacun des deux renouvellements, le salarié doit avertir l’employeur un mois avant l’expiration du congé en cours, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Il doit également l’informer de son intention de transformer le congé parental en période d’activité à temps partiel ou la période d’activité à temps partiel en congé parental.

 

 

 

Est-il possible d’interrompre ou de modifier le congé parental ?

 

En cas de décès de l’enfant ou de diminution importante des ressources du ménage, il est possible au salarié :

 

  • soit de reprendre son activité professionnelle initiale ;

 

  • soit de transformer le congé parental complet en activité à temps partiel ;

 

  • soit de modifier la durée du temps partiel choisi, avec l’accord de l’employeur.

Une demande motivée doit être adressée à l’employeur par lettre recommandée avec accusé de réception, un mois au moins avant l’interruption ou la modification du congé.

Par ailleurs, le (la) salarié(e) a la possibilité d’écourter son congé parental (congé total ou travail à temps partiel) pour bénéficier d’une action de formation professionnelle.

 

Que se passe-t-il à l’issue du congé ?

 

Le (la) salarié(e) doit retrouver son précédent emploi ou un emploi similaire assorti d’une rémunération au moins équivalente.

Le salarié qui reprend son activité à l’issue d’un congé parental d’éducation a droit à un entretien avec son employeur en vue de son orientation professionnelle. Il (elle) peut également bénéficier d’une formation professionnelle, soit avant la fin du congé parental, soit lors de son retour dans l’entreprise.

Pour la détermination des avantages liés à l’ancienneté, le congé parental d’éducation est retenu pour la moitié de sa durée. Des accords de branche peuvent toutefois prévoir les conditions dans lesquelles la période d’absence des salariés dont le contrat de travail est suspendu pendant un congé parental d’éducation à plein temps est intégralement prise en compte.

 

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 10:05

Le père salarié ainsi que, le cas échéant, le conjoint salarié de la mère ou la personne salariée liée à elle par un PACS

ou vivant maritalement avec elle peut demander à bénéficier d’un congé de paternité et d’accueil de l’enfant de 11 jours consécutifs ou de 18 jours consécutifs en cas de naissances multiples. Ce congé entraîne la suspension du contrat de travail.

 

 

Quelle est la durée du congé de paternité et d’accueil de l’enfant ?

Le père salarié ainsi que, le cas échéant, le conjoint salarié de la mère ou la personne salariée liée à elle par un PACS ou vivant maritalement avec elle bénéficient d’un congé de paternité et d’accueil de l’enfant.

Pris après la naissance de l’enfant, ce congé a une durée maximale de 11 jours calendaires (samedis, dimanches et jours fériés compris). Il est au maximum de 18 jours calendaires en cas de naissances multiples.

Les jours de congé de paternité et d’accueil de l’enfant se cumulent avec le congé de naissance de 3 jours, accordé aux salariés pour la naissance de l’enfant. Le congé de paternité et d’accueil de l’enfant et les 3 jours du congé de naissance peuvent se succéder ou être pris séparément, le congé de paternité et d’accueil de l’enfant devant débuter dans les 4 mois qui suivent la naissance de l’enfant

 

 

Quelles sont les formalités ?

Le salarié qui souhaite bénéficier du congé de paternité et d’accueil de l’enfant avertit son employeur au moins un mois avant la date à laquelle il envisage de le prendre, en précisant la date à laquelle il entend y mettre fin.

Le congé doit être pris dans un délai de 4 mois suivant la naissance.

Si le salarié en fait la demande, le congé peut être reporté au-delà des quatre mois dans l’un des cas suivants :

 

  1. L’hospitalisation de l’enfant. Le congé est pris dans les quatre mois qui suivent la fin de l’hospitalisation ;
  2. Le décès de la mère. Le congé est pris dans les quatre mois qui suivent la fin du congé dont bénéficie le père en application de l’article L. 1225-28 du code du travail

Pour plus de précisions sur ces possibilités de report, il convient de consulter le site de  l’Assurance maladie

Comme indiqué ci-dessus, le salarié qui souhaite bénéficier du congé de paternité et d’accueil de l’enfant avertit son employeur au moins un mois avant la date à laquelle il envisage de le prendre, en précisant la date à laquelle il entend y mettre fin ; ainsi l’employeur, informé conformément à ces dispositions des dates choisies par le salarié, ne peut ni s’opposer à son départ, ni en exiger le report (arrêt de la Cour de cassation du 31 mai 2012)

 

Quels effets sur le contrat de travail ?

Pendant le congé de paternité, le contrat de travail est suspendu

Le salaire n’est pas maintenu. Toutefois, s’il cesse toute activité, le bénéficiaire du congé peut percevoir des indemnités journalières de sécurité sociale attribuées et calculées dans les mêmes conditions que les indemnités journalières de maternité : sur ces conditions et ce calcul, qui relèvent de la Sécurité sociale, on peut se reporter aux précisions figurant sur le site de l’Assurance maladie

Pour le bénéfice de l’indemnisation de son congé de paternité ou d’accueil de l’enfant, l’assuré doit adresser à l’organisme de sécurité sociale dont il relève (en principe, la CPAM) une ou plusieurs pièces justificatives figurant sur les listes ci-dessous.

  1. Si l’assuré est le père de l’enfant, il doit fournir l’une des pièces suivantes attestant de la naissance de son enfant :

     soit la copie intégrale de l’acte de naissance de l’enfant ;

     soit la copie du livret de famille mis à jour ;

     soit la copie de l’acte de reconnaissance de l’enfant par le père ;

     soit la copie de l’acte d’enfant sans vie et un certificat médical d’accouchement d’un enfant né mort et viable ;

  1. Si l’assuré n’est pas le père de l’enfant mais est le conjoint de la mère ou la personne liée à elle par un pacte civil de solidarité ou vivant maritalement avec elle, il doit fournir l’une des pièces suivantes attestant de la naissance de l’enfant :

     soit la copie intégrale de l’acte de naissance de l’enfant ;

     soit la copie de l’acte d’enfant sans vie et un certificat médical d’accouchement d’un enfant né mort et viable,

ainsi que l’une des pièces suivantes attestant de son lien avec la mère de l’enfant :

     soit un extrait d’acte de mariage ;

     soit la copie du pacte civil de solidarité ;

     soit un certificat de vie commune ou de concubinage de moins d’un an ou, à défaut, une attestation sur l’honneur de vie maritale cosignée par la mère de l’enfant.

Situation à l’issue du congé de paternité et d’accueil de l’enfant

À l’issue de son congé de paternité et d’accueil de l’enfant, le salarié doit retrouver son précédent emploi ou un emploi similaire assorti d’une rémunération au moins équivalente.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 09:20
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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 10:56
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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 09:09
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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 15:19
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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 11:23
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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 19:01

LETTRE AUX SALARIES

 

 Voici nos revendications pour les négociations de salaire :

 

  • Augmentation générale de 5% des salaires (RFM) toutes catégories ainsi que sur l’ensemble des primes.

 

  • Subrogation pour maintien de salaire en cas d’arrêt de travail.

 

  • Participation de l’entreprise à 60% du titre restaurant à 8,20 euros.

 

  • Prime de panier pour le travail de nuit et passage de la majoration des heures de nuit de 10 à 25 %.

 

  • L’APPLICATION de la prise en charge de 50% de la totalité des frais de transport collectif mensuel engagé par chaque salarié d’OGF.

 

  • Inscription du 13ème mois dans un accord collectif d’entreprise.

 

  • Ouverture des droits au 13ème mois dès le jour d’embauche et versement au prorata temporis sur deux périodes ; fin juin et mi-décembre.

 

  • Prise en charge du nettoyage de l’ensemble des éléments des tenues de travail.

 

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 11:57

INFO CE N°1

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